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Mars 2025

  • 10 avr.
  • 2 min de lecture


La saison bat son plein. Les caprices de la météorologie ne simplifient pas la récolte de l'eau d'érable, certes, mais c'est un peu comme tous les ans. Peut-être oublions nous d'une année sur l'autre les aléas qui perturbent la belle ordonnance de notre travail de production.


Toujours est-il que les litres d'eau sucrée remplissent régulièrement qui des barils pour la fédération, qui des conserves pour nos client-es habituel-les. Cette cinquième saison change le contexte de la cabane à sucre. Après des années de travail acharné, des formations diverses et variées, des heures de travail sur le système de bouillage, on atteint presque la perfection. Nos sucrier-es font des merveilles.

Le temps de travail s'est réduit même si nous produisons plus de sirop, le nombre de personnes nécessaire au bon fonctionnement de la machine est pas mal plus petit qu'il y a cinq ans. Avec l'augmentation conjointe du nombre de personnes qui travaillent sur ce projet, voilà que le confort s'installe. Les journées de "fou" n'existent plus, tout devient plus serein.


Notre sucrier en chef n'ayant toujours pas perdu son flegme habituel, on a même le temps de jaser pendant les journées de bouillage. Hum ... À bien y penser, on a toujours eu le temps de jaser, en tout cas, on l'a pris au besoin. Après le jaseur des cèdres, voilà une nouvelle espèce qui voit le jour : le jaseur de Cohabitat. Ajoutez à ça quelques sacs de chips et le tour est joué.


Les commandes vont bon train. À ce propos, si vous avez l'intention de commander du sirop sur notre boutique en ligne, ne tardez pas trop. Les stocks sont encore en bonne santé, mais ils ne dureront pas trop longtemps. L'année passé, malgré une production abondante, nous avons manqué de gallon pour Noël.


L'autre grande nouvelle du mois et l'arrivée et l'entrée d'un nouveau ménage dans notre groupe. Ce fut tout un événement que de recevoir cette magnifique jeune famille entourée de deux petits enfants adorables. Ils devraient prendre possession de leur nouvelle maison au courant de l'été. Étant donné que notre collectivité n'est pas élastique, nous n'avons que 12 maisons, cette belle arrivée veut dire aussi un départ.


À l'intérieur d'une collectivité qui a le lien comme fonctionnement premier, un départ est toujours un peu une déchirure, un deuil, mais nous saurons nous montrer forts et vivre nos émotions sereinement.


à bientôt pour de nouvelles aventures!



 
 
 

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